Organes: Pancréas
MedImmune LLC MAJ Il y a 4 ans

Étude D8540C00002 : étude de phase1-1b évaluant la sécurité, la pharmacocinétique et l’efficacité de MEDI7247 chez des patients ayant certaines tumeurs solides métastatiques ou de stade avancé. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. Elles peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. On distingue 2 types de tumeurs, les carcinomes issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes comme le cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, issus de cellules des tissus conjonctifs (cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur notamment, de sa localisation, de son type histologique, de son stade et de la présence ou non de métastases. Le MEDI7247 est un anticorps monoclonal anti-ASCT2 associé à un médicament hautement cytotoxique. L’ASCT2 est surexprimé dans de nombreuses tumeurs solides. C’est un transporteur d’acides aminés nécessaires à la croissance et à la prolifération des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la pharmacocinétique et l’efficacité de MEDI7247 chez des patients ayant certaines tumeurs solides métastatiques ou de stade avancé. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de l’étape 1, les patients recevront du MEDI7247 toutes les 3 semaines. La dose de MEDI7247 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de l’étape 2. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de l’étape 2 les patients seront répartis en 6 groupes selon leur type de cancer. Tous les patients recevront du MEDI7247 toutes les 3 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus à régulièrement pendant les 2 premières cures, puis 1 fois toutes les 3 semaines. L’évaluation de la maladie sera réalisée toutes les 6 semaines la 1re année, puis toutes les 12 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai clos aux inclusions

PRODIGE 61 : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité et la tolérance du 5-FU/LV associé au nal-IRI à celles de la gemcitabine associée au nab-paclitaxel et à celles d’un traitement alternant tous les 2 mois l’association 5-FU/LV + nal-IRI et l’association gemcitabine + nab-paclitaxel chez des patients ayant un cancer du pancréas métastatique. En Europe, le cancer du pancréas est le 7e cancer le plus fréquent. Ce cancer se révèle de façon insidieuse et est souvent diagnostiqué tardivement, au stade de la dissémination métastatique. Le traitement du cancer du pancréas a peu évolué malgré les progrès réalisés dans la prise en charge d’autres cancers gastro-intestinaux plus courants et les thérapies ciblées n’ont pas modifié son pronostic de façon significative. Le traitement de référence du cancer du pancréas métastatique est une chimiothérapie à base de gemcitabine. L’association du paclitaxel et de la gemcitabine d’une part et l’association du 5-fluorouracile, de l’oxaliplatine et de l’irrinotécan d’autre part ont montré une meilleure efficacité par rapport à la gemcitabine seule lors d’études précédentes récentes. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance du 5-fluorouracile (5-FU) associé à de la leucovorine (LV) et à de l’irinotécan nanoliposomal (nal-IRI) à celles de la gemcitabine associée au nab-paclitaxel et à celles d’un traitement alternant tous les 2 mois l’association 5-FU/LV + nal-IRI et l’association gemcitabine + nab-paclitaxel chez des patients ayant un cancer du pancréas métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’irinotécan nanoliposomal (nal-IRI) associé à du 5-fluorouracile (5-FU) et à de la leucovorine toutes les 2 semaines pendant 2 mois. Puis, ils recevront du nab-paclitaxel associé à de la gemcitabine chaque semaine pendant 3 semaines suivies d’une semaine sans traitement. Le traitement sera alterné tous les 2 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du nal-IRI associé à du 5-fluorouracile et à de la leucovorine toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront du nab-paclitaxel associé à de la gemcitabine chaque semaine pendant 3 semaines suivies d’une semaine sans traitement. Le traitement sera répété à chaque cure de 2 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude CATRIPCA : étude de phase 1 évaluant l’efficacité pembrolizumab associé à du debio-1143 chez des patients ayant un cancer du pancréas ou colorectal de stade avancé ou métastatique, ne présentant pas une instabilité des microsatellites élevée. Les cancers colorectaux et les cancers du pancréas exocrine sont les cancers gastro-intestinaux les plus communs des pays occidentaux. Le pancréas est un organe du système digestif situé derrière l'estomac. Le pancréas aide à la digestion et joue un rôle majeur dans la régulation du taux de glucose dans le sang. La plupart des tumeurs se situent sur la tête du pancréas, partie de l'organe proche de l'intestin. L’intestin est constitué de l’intestin grêle et du gros intestin dont font partie le côlon et le rectum. Le cancer colorectal est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules du côlon ou du rectum. Il évolue très lentement. L’instabilité des microsatellites survient lorsque les gènes qui corrigent l’ADN lors de la division cellulaire, appelés gènes de réparation ne fonctionnent pas correctement. Lorsque la chirurgie n'est pas possible le traitement par chimiothérapie avec ou sans traitement ciblé est le traitement de référence. Le debio-1143 possède des propriétés immunomodulatrices, c’est-à-dire qu’il modifie le déroulement des réactions du système de défense de l’organisme. Il est souvent associé avec des inhibiteurs du point de contrôle immunitaire comme le pembrolizumab. Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal qui bloque le récepteur PD-1 et provoque l'activation des réponses du système de défense de l’organisme (système immunitaire) contre les cellules tumorales. Il est utilisé dans le traitement des patients ayant des cancers colorectaux en instabilité microsatellite ou non résécables et/ou métastatiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité pembrolizumab associé à du debio-1143 chez des patients ayant un cancer du pancréas ou colorectal de stade avancé ou métastatique, ne présentant pas une instabilité des microsatellites élevée. L’étude comprendra 2 étapes. Durant la 1re étape, les patients recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines associé à du debio-1143 deux premières semaines d’une cure de 3 semaines. La dose du debio-1143 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée lors de la 2e étape. Le traitement sera jusqu’à 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Durant la 2 e étape les patients recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines associé à du debio-1143 les deux premières semaines d’une cure de 3 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1re étape. Le traitement sera en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude BETTER 2 : étude de phase 2 randomisée comparant deux chimiothérapies avec ou sans bévacizumab chez des patients ayant une tumeur neuroendocrine du pancréas bien différenciée. [essai en attente d'ouverture] Les tumeurs neuroendocrines du pancréas sont des tumeurs rares qui ont une prolifération lente. Néanmoins, elles sont souvent multiples et localement avancées au moment du diagnostic. La prise en charge de ces tumeurs est complexe, surtout si la tumeur n’est pas résécable, et généralement se fait par une radiothérapie métabolique ou une chimiothérapie par une thérapie ciblée. Les thérapies disponibles pour cette tumeur sont limitées, d’où le besoin de développer des nouvelles stratégies de traitement plus efficaces. L’objectif de cette étude est de comparer deux chimiothérapies avec ou sans bévacizumab chez des patients ayant une tumeur neuroendocrine du pancréas bien différenciée. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes de chimiothérapie et 2 groupes de thérapie ciblée. Les patients du 1er groupe recevront de la leucovorine, du 5-fluorouracile pendant 48h et de la streptozotocine, administrés tous les 14 jours. Les patients du 2ème groupe recevront de la leucovorine, du 5-fluorouracile pendant 48h et du streptozotocine, associé au bévacizumab, administrés tous les 14 jours. Les patients du 3ème groupe recevront de la capécitabine 2 fois par jour, pendant 14 jours, et du témozolomide une fois par jour pendant les 14 jours suivants. Ces traitements seront répétes tous les 28 jours. Les patients du 4ème groupe recevront de la capécitabine 2 fois par jour, pendant 14jours, et du témozolomide une fois par jour, pendant les 14 jours suivants, associé au bévacizumab tous les 14 jours. Ces traitements seront répétés tous les 28 jours. Les patients recevront les traitements jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis tous les 8 semaines pendant 12 mois minimum.

Essai en attente
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CBYL719Z2102 : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité d’alpelisib (BYL719) administré en association avec évérolimus seul ou en association avec évérolimus et exémestane, dans les tumeurs solides à un stade avancé chez des patients ayant un cancer du rein, une tumeur neuroendocrine pancréatique, ou un cancer du sein avancé. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité d’alpelisib (BYL719) administré en association avec évérolimus seul ou en association avec évérolimus et exémestane, dans les tumeurs solides à un stade avancé chez des patients ayant un cancer du rein, une tumeur neuroendocrine pancréatique, ou un cancer du sein avancé. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie de l’étude, les patients ayant une tumeur solide à un stade avancé sont répartis en trois groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant des comprimés d’alpélisib administrés une fois par jour à partir du huitième jour de la première cure, et des comprimés d’évérolimus une fois par jour à partir du premier jour de la première cure. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant des comprimés d’alpélisib administré une fois par jour à partir du huitième jour de la première cure à la dose du palier juste au-dessous de la dose maximale tolérée déterminée dans le premier groupe, de l’évérolimus administré selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane administrés une fois par jour à partir du premier jours de la première cure. Les patients du troisième groupe recevront un traitement comprenant des comprimés d’alpélisib administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane à 25 mg administrés selon les mêmes modalités que dans le deuxième groupe. Dans le cadre de cette première partie, différentes doses d’alpelisib et d’évérolimus seront testées jusqu’à l’obtention de la dose la mieux adaptée. Dans la deuxième partie, les patientes seront réparties en trois cohortes : - Cancer du rein à un stade avancé - Tumeur neuroendocrine pancréatique à un stade avancé - Cancer du sein à un stade avancé Tous les patients seront répartis en trois groupes : Les patients du premier groupe recevront des comprimés d’alpélisib et d’évérolimus administrés une fois par jour à partir du premier jour de la première cure à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie. Les patients du deuxième groupe recevront des comprimés d’alpélisib à 250 mg une fois par jour à partir du premier jour de la première cure, des comprimés d’évérolimus administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane à 25 mg administrés une fois par jour à partir du premier jour de la première cure. Les patients du troisième groupe recevront des comprimés d’alpélisib administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane administrés selon les mêmes modalités que dans le deuxième groupe.

Essai clos aux inclusions